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Show sit LE FEINT Et quand il f^ait le feu dontie m e fens btuler, II promet de fe taire, 6c de n'en poinr ^parler. O trop bizarre effet de m a trifte fortune ! Mais que mal apropos ie vois cette importune! Tachons de feuiter. SCENE III D. IVAN, LEONOR, IACINTE. LEONOR. jfjLRreftez vn moment, D.Iuan, 6c du moins oyez m o n compliment, La ciuilite.feule a cela vous conuie. Vne autre fous fes loix tient voftre ame aiTeruie, Et ce cceur fi long-temps captif de mabeaute Trouue enfin des~appas dans imfidelite ? Et bien, ce changement eft aflez ordinaire, Ie le vois fans regret puifqu'il a pu vous plane, Mais fair a m a rencontre , 6c faire le furpris, C'eft de imdifference aller jufqu au mepris, Souuenez-vous du moins que vous m'aucz aimcc. D. IVAN. Dites mieux, que de m o y vous fuftes eftimee. Ouy, M a d a m e , fi j'ofe enfin parler Ians fard Ie vous deuois beaucoup, & M™™0J Pf fibfe Pour vous motrer vn cceur a vos bienfaus ieniio ASTROLOGVE. £IJ , Mais il n'eft plus faifon de vous rien deguifer, Ceflez d'eftre credule 6c de vous abufer, D'vn fi charmant objet ie reconnois Fempire Ouauant que de changer ilfaudra que j'expire. L E O N O R * lacinte. Aueccombiend'adreife il feinrpourm'eprouuer I D. IVAN. Par vos commandemens ie fushier vous trouuer* Vous ne vouluftes lors ny m e voir, ny m'enrendi e, Apres ce traitement rien ne vous doir furprendre, Nevous eronnez point de ce que ie vous fuis, C'eft voftre ordre, Madame, & i e vous obeis. SCENE IV | LEONOR, IACINTE. IACINTE. IL meutt d'amout pour vous, vous le croyez encore i L E O N O R . Lors qu'il me traite mal c'eft alors qu'il m'adore. IACINTE. Dvnautte feu luy-mefme il fe confefle epris. , L E O N O R . V J eft expres qu'il affefte vn fi cruel mepris, «t«nt, & ne m e donne vn peu de jaloufie faifie mkUX V°ir ram°Ur dont mon a™ eft levoyce qu'il pretend, & j'en croy D. Fernand. O iij |
