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Show t%4 LE FEINT D. FERNA ND. Ie m'entendois bien tnoim D. L O V Y S . (ques£ Pour vous mieux expliquer Vous prendrez quel' Et fur ces mots nouueaux vous luy rendrez vifL > D. F f R N A N D. Parcelle d'aujourd'huy j'en pretens eftre quite D. L O V Y S. Mais vn grand Aftrologue, ou pour tel aduoiie D. F E R N A N D. II connoiftra bien-toft que ie Fauray jolie. Les belles queftions cependant qu'il m'a faires, A m o y qui ne connois ny Signes, ny Planetes' D. L O V Y S. Ouy, mais en recompenfe vn difcours fi hardy, S'il ne Fa terralfe , la fi bien etourdy, Q u e j'oferois gager qu'en ce qui vous regarde Vous lepourrez long-temps mettre encor horsde garde. D e grace, acheuez done, joiiez-le jufqu'au bout, Faites la piece entiere , il admirera tout, Il vous feroit honteux qu'elle fuft impaifaite; D e voftre haut fcauoirie feray le trompette, Ten vay femer le bruit, 6c s'il apprend d'ailleurs Q u e vous ayez de FArt les fecrets les meilleurs, Si ce bruit furprenant de vos fauHes mertieilles Parlavilieepandu vient fraper fes oreilles, C o m m e il en adefiaFefpritpreoccupe, Iamais plus galamment h o m m e ne fur dupe. D. F E R N A N D. N o ^ m a i s ce paife-temps vn peu trop m e hazarde, A u peril qui le fuit vous ne prenezpas garde, £tque ASTROLOGVE. 157 rvften*a$er m a gloire & m o n repos. *D. LOVYS. rfi nous connoiftrons combien il eft de fots, Land mefme on fijaura que ce foit raillene, 1P tout ne paifera que pour galantene. Le *D. FERNAND. Mais quelque bon fuccez que j'en puifle efperer Ceplaifir apres tout ne peut long-temps durerj Cariipubliquement ce biuit par tout le coule, Onviendrachaque iour m e confulter en foule, Mesrepofesbien-toft m'acquerront grand rcnom. PHILIPIN. Q11'importe ? vous direz tantoft ouy, tantoft non, Vous aurcz quelque egard aFage, a la perfonne, Etdu refte, Monfieur, Dieu la leur donne bonne, Iamais vn Aftrologue eft-il garand de rien: D. L O V Y S. Le hazard fait fouuentpropherifer fort bien. Vous deuez feuiement mettre beaucoup d'etude Ane rien aitirmer auecque certitude, Duprdent, du pafle difcourir raremenr, Toujours de Faduenir parler obfeuremenr, Examiner la chofe, en pefer Fimportance. j'appcrcoy de loin D. Lope qui s'auance, Iaifkz-moy,c'eft par luy que ie veux cemmencer. D. F E R N A N D. leni'abandonne a vous. |