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Show 1874.] DR. MURIE ON FREGILUPUS VARIUS. 477 Esperance," with description, and D e Montbeillard's figure thereof, may therefore be looked upon as the first account of the bird worthy of credence. Latham's reference is nothing more than a modified translation of the preceding French author. Boddaert's few words stamp specific distinctness according to the present acknowledged mode of scientific nomenclature. Levaillant * led the van in an douze; par la forme de sa langue qu'est assez longue, et dont l'extremite est divisee en plusieurs filets; enfin, par les couleurs de son plumage. II a la huppe, la gorge et tout le dessous du corps, blancs sans tache; le dessus du corps, depuis la huppe exclusivement jusqu'au bout de la queue, d'un brun dont les teintes varient et sont beaucoup moins foncees sur les parties anterieures; une tache blanche sur l'aile; l'iris d'un brun bleuatre; le bee, les pieds, et m e me les ongles, jaunatres. " Cet oiseau, se tient dans les grands bois de Madagascar, de file Bourbon et du cap de Bonne Esperance. On a trouve dans son estomac des graines, des baies de pseudo-buxus. Son poids est de quatre onces; mais il doit varier beaucoup, et etre plus considerable aux mois de juin et de juillet, temps oil cet oiseau est fort gras. " Longueur totale, seize pouces; bee, vingt lignes, tres-pointu, le superieur ayant les bords echancres pres de la pointe et l'arete fort obtuse, plus long que l'inferieur, celui-ci tout aussi large; dans le palais, qui est fort uni d'ailleurs, de petites tuberosities dont le nombre varie; narines comme notre huppe; les pieds aussi, excepte que l'ongle posterieur, qui est le plus grand de tous, est tres-crochu; vol, dix-huit pouces; queue, quatre pouces dix lignes, composite de pennes a peu pres egales, cependant les deux interinediaires un peu plus courtes, depasse d'environ deux pouces et demi les ailes, qui sont composees de dix-huit pennes." * The Count's countryman, Levaillant, proceeds as here quoted at length:- " Le Merops huppe.-Buffon a decrit et figure cet oiseau sous le n o m de huppe noire et blanche du Cap de Bonne Esperance (no. 697 de ses planches enlu-niinees); cependant, d'apres ce qu'il en dit lui-meme, il auroit du voir que cette espece ne pouvoit etre comprise dans le genre de notre huppe. U n oiseau qui en effet a la mandibule superieure du bee echancree du bout, la langue cornee, pointue, divisee en plusieurs filaments, et de la longueur a-peu-pres du bee; qui a les pieds extraordinairement forts, relativement a sa taille, et les ongles grands et arques, quoiqu'il dise qu'ils sont semblables a ceux de notre huppe, et qui enfin se nourrit de fruit, n'est bien certainement'pas un oiseau qui appartienne au genre de la huppe, ni a celui des autres promerops, qui tous ont des caracteres tres differents, c o m m e on l'a vu, et ne se nourissent que d'insectes. Pourquoi encore nommer cet oiseau huppe noire et blanche, lorsqu'il n'a pas un atome de noir dans son plumage, ainsi qu'on le voit, aux reste d'apres la description que Buffon donne lui-meme de ses couleurs, qui sont, comme il le dit, d'un blanc pur sur la huppe, dont toutes les plumes sont tres-effilees sur la tete et tout le dessous du corps, y compris les couvertures du dessous de la queue ? Le manteau est d'un brun clair et comme poudreux, plus fonc6 sur le dos et les ailes, marquees de blanc vers le milieu de leurs pennes. Le croupion et la queue, quiestcarrement coupee du bout, sont de la couleur des ailes. Le bee, le pieds et les ongles sont d'un jaune citron, ainsi que la langue et le dedans de la bouche. " Buffon assure que cet oiseau se trouve aux iles de France, a Madagascar, et au Cap de Bonne Esperance; mais ce qu'il y a de certain a cet egard c'est que je ne l'ai rencontre dans aucun des cantons du continent d'Afrique que j'ai parcourus, et qu'un habitant de l'ile Bourbon m'a assure que l'espece y Itoit tres abondante, qu'elle vivoit en grandes bandes, frtiquentoit les lieux humides, les marais; qu'on l'y nommoit Martin [ = Pastor] et qu'elle faisoit - beaucoup de degat aux cafiers, dont elle 6toit tres-avide du fruit; ce qui prouveroit que cet oiseau doit avoir montre aux habitants beaucoup d'analogieavec les autres oiseaux auquels on donne generalement dans l'lnde le n o m de Martin, pour qu'il en ait recu le m e m e nom. Pour peu, au reste, qu'on veuille faire |