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Show 406" LA F O I RE remontcnt a la fource de tout! O h , Mada. rTeV No?' fT aC°mm0de ?*S ™** tres. N o s richeffes nous leilemblent, dies font fans ongine. ' * LA FE'E. Mais comment un Fiacra a-t-il pfi devc-nir fi riche? M. M I L L I O N I. Je vais vous iedire. Une nuit,apres avoir ramene du Pont-aax-choux deux- Aclionnai-res avec deux groiles Rcjou'ies, je trouvai dans m o n CaroiTe un porte-feuilleenflc'd'Ef-fets. Des lef lendemain , zdt, je difparus du Zod'aque du quai des Auguftins; je pris un habit magninque, & je devias unfamcux Ndgociant. L A F E' E. • • Cta, M . Millioni, voyons ce queroasdemand ez. \M. MILLIONI. Je fuis mode're'. Mes difgraces m'ont rendu fobrc fur les biens de la Fortune. Je nc veux que vivre (implement. LA FE'E. J'aime en vous ce retour de fageffe. • D E S F E' E S. 407 M. MILLIONI. Ainfi, grande Fee, je ne vous demande qu'une piftole. LA F E' E. Quelle moderation! M. MILLIONI. Pourvu que cette piftole, des que jel'au-rai depenfee, rentrc aufii-t6t dans mapoche. L A F E' E. Nous ne nous entendions pas. Peftc! vous demandez la piftole volante! M. MILLION I. C'eft cela meme. LA FE'E. Oh! apprenez, MonfieurlcCoquin, que nous fommes des Fees de bien & d'honncur. Nous n'avons rien a donner aux rripons. Sors d'ici, Miferable. V a reprendre ton premier mftier. M. M I L L I O N I. Quoi? jc m'en irai fans emportcr aucan Jon des Fdes! LA |