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Show !M U J E U N E ' ARLEQUIN, voulant s'en aller. Cen eft fait, Seigneur, je m'en vais. A D I S. Eh! non, demeure, monami! A R L E Q U I N. * Je m'en vais, vous dh• je. A D I S. . Ou pcux-tu aller pour £tre mieux ? n ARLEQUIN. Je vais aSurate chercher mes hardes q :e j'ai laiflees chez m o n bote ; 6: je viens ici planter le piquet. A D I S , Jsuriant. Je t'entens. Va. Dcpeche-toi... Maisj'a-percois Canlbu. Il m e paroit agite. '»• IIIMM--1»» ll.pl.l I - ..ii .1.1. .. - - SCENE II. ADIS, CANSOU. *' CANS OU. Je vous cherchois, monFils. II eft terns de V I E I L L A R D . 14: devousdCcouvrir le grand deflein que j'ai forme. Je vais m'eloigner de vous pour une annee entiere. A D I S. Quem'apprenez-vous, Seigneur! Qui peat nrracher i'heureux Canfou a la vie agreable dont il joa'it dans cette retraite avec Farzana fa charmante Efclave ? CANSOU. Le defir de poiT<?der tous les fecrets de la Nature. ADIS. He ! que manque-t-il a votre favoir ? Quels prodiges ne faites-vouspas? Vous me'tamor-phofez les hommes quand il vous plait: V o u s animez les Ve'getaux: Ce fuperbe Edifice ne vous a coutd qu'un coup de baguette. Eft-il quelque miftere dans la Cabale que vous ignoricz? CANSOU. Je ne les fais pas encore tous, mon cher Adis ; & je ne ferai point fatisfait , que je fi'aye lu tous les livres du lage Chehabeddin, qui contiennentla fcienceuniverfelle, a qu'il a enformez avant fa mort dans laCavcrnede, la Montagne Rouge. G 2 ADIS- |