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Show a8S L A T O R C E ARLEQUIN. Bon, bon! Une Avanturiere n'amufepas long terns un jeune Seigneur. L E' L 1 O. J'ai penff comme toi d'abord. J'ai crfi trouver en Spinette nneconqucte facile; mais fon entretien m'a ur6 d'crreur. Elle n'apas m o ins de fageffe que de bcaute. ARLEQUI N. Allez, allez. C'eft une Pelerine qui fait bien vendre les coquilies. L P L 10. Ne voila-t il pas! Une fille eft-elled'unc proferTion fujette aux avantures r done c'eft une fille galante. Toujours de la prevention dans le jugement des homines. ARLEQUIN. II eft vrai, j'ai tort. SI bien donc qu'elle vous a empaume. L E' L I O. Qu'elle eft aimable, mon cher Arlequin! Imagine-toi tous les atraits , toutes les graces enfemble, c'eft Spinette. ^ > ARLE-D'E L ' A M O U R . <*% ARLEQUIN. Avec cela un efprit e'tonnant? LE'LIO. Et d'un eharmant cara&ere. Elle recoit vos louanges avec un mdprrs honn^te: Sa convcrfation eft animecd'unegayetevertueu-fe; & fi vous etes trop vif, elleoppofea votre vivacitd une feverite riante. ARLEQUIN. C'eft a dire qu'elle vous tient encore la dragee bien haute. L E' L I O. Pourquoi fa riaiifance ne repond-elle pas a fon merite > O u pourquoi, aveugle Errcur Surname, avcz-vous fait la Noblelfe fille d u Hazard > ARLEQUIN. Courage , Seigneur Le'lio ! Pouffez les chotes encore plus loin- Imitez les Hdros de 'Romans: Pet fuadcz-vous que c'eft une Prin-cciTe qtie fe's malheurs obligent a courir la pre<- tantaine fous un li be] habillcment. LE'LIO. Treve de plaifanterie. Jc demeure 8V ttomc V' N cord |