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Show 33* LA F O R CE VIOLETTE. Le C M en foil loud. H a bien faitd'arri-pTen'dre! ^ COaamt^ *!• » nous S C E N E XII. rSABELLE,VIOLETTE,CLARIN. CLARIN, prefentant le portrait. Madame, ce portrait peut vousapprendre qui je fuis. r IS A BELL E. Ah! mon Coufin, j'etois en peine de voust J*vois compte de vous voir plfltdt. CLARIN. Une indifpofition, qui auroit pfi avoir des • Juices, m'a oblige5 de m'arr&er fur la route. VIOLETTE, <\ Ifabelle. Par ma foi, vous ne ftunez lerenierpoup votre Coufin; vo»s vous retfemblez comme deux goutcs d'eau. IS A B E L L E; Cert ce que mon One I e m'a dit auand il ett venu ici. CLA-D E L ' A M O U R. 333 CLARIN. Heureux , fi cette reffemblance , qui me fait tant d'honneuf, pouvoit produire une conformity de.feutimens. I S A B E L L E. Vous cites poli, Le'lio. Je ferai trop contente de moi, fi m a vucnede'truitpointI'im-preffion avantageufe que m o n portrait peut avoir fait fur vous. CLARIN. Que dites-vous, maCoufine! Ce portrait n'eft qu'unc foible ebauche de vos charmes. Er ajugerdes tranfports que vous m'infpi* rez dans ce moment, je crois que c'elt I'A-mour plut6t que m o n Pdre qui vousachoilic pour faire m o n bonheur. VIOLETTE, bas k Ifabelle. Qu'il eltaimablc! I S A B E L L E. Dans les tcrmes ounousenfommes, mon cher Coutin , je ne dois point difllmuler. Quelque bien que votre Pere m'eut dit de vous, je n'etois pas ians inquietude fur votre perfonne; mais vous diffipez m a crainte. Et |