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Show 39a LA F O I RE LA FE'E, ktan. Ce Gafcon debute par des civilitez a i. ra des demandes e'xorbitantes. ' k' LE CHEVALIER. . H'Zi0US-/0y£i ' ma Bonne. le Chevalier L A F E' E. N'eft-il pas vrai qu'a caufe de l'aiickone connoi/fance je ferai obligde de vous faiVe un don confutable? Jefoupconnequevo venez m e demander d'etre heureux au jeu LE CHEVALIER. POUMTCl ^ d°nC ! ^ n'atteilS *** aPr" V0US LA FE'E. Les cartes & les dtz en ufent done bien avec vous ? LE CHEVALIER. O n ne peut pas mieux. La Fortune me Hut c o m m e un Barbet; je la mene enlefle, LA F E' E. Vous la contraignez a vous fuivre. LE CHEVALIER. He! mais, quand je deconfis une douzai-ne D E S FE'E S. . 3o3 nedejoueurs au Lanfquenet,il n'eft pas probable que je laifle a la Fortune toute lagloi-rc du triomphe. LA FE'E. 11 eft beau de ne pas devoir, fas Conque-tes au hazard. Puis que le Jcu vous eft ft favorable, vous n'eres pas aparenment heureux en amour? Vous venez nous iinplorer con. tre la rigueur des Belles. LE CHEVALIER. La rigueur des Belles ! Saudis ! vous me faites nre. La plus cruelle ne peut tenir un quart-d'heure devant moi. LA FE'E, Vous ne vous amufez pas a faire des Romans. LE CHEVALIER. Non, dioumedanne. Je n'en ai pas commence un feul, mais j'en ai bien fini un quar-teron. x L A FE'E. Vous gagnez au jeu, vous triomphez pres des Dames; que vous faut-'ii donc? (d^un ton plus bas. ) Entrenous, ne viendriez-vous pas deman-wr des armes enchnnte'es ? des armes a l'e- Preuve de lVrpee & du piftoiet? ' £ S LE |