OCR Text |
Show jS* LA F O I RE M. PLAIDANVILLE. Vous pourriez benm'6terdepeine, enmc balllant le don de contrefaire lz'dcriturcs. 11 y auroit un biau coup a faire pour mei. LA FE'E, Quel coup? M. PLAIDANVILLE. Man Biau-frere me demande le poimeHt d'un billet de trois mille francs, & jc li ferois mei-miine fa quitanche. L A F E' E. Fort bien. Vous voudriez friponncr votre Beau-frere. M. PLAIDANVILLE. Pordonnez-mei; car il a fait faire le billet par un Fauffaire, qui a contrefait m a n ecricure. i L A F E' E. Les honnetes gens! M. PLAIDANVILLE. Vous voyez ben que je ne veux que lajuf-tice. LA > D E S F E' E S. LA F E' E. Vous nous croyez donc d'humeur a favo-rifer vos efpiegleries contre la probite? M. PLAIDANVILLE. Honni foit qui mal y penfe. Je ne^ine fer-virai de ce.don-la qu'en m e defendant. L A F F ; E„ J'en doute. M. PLAIDANVILLE. Donnez'au guieblefije fais de faMetc'que quand on m'en fera. L A FE'E. Mais, Malheureuxque vous c*tes, quene demandez-vous plutdt de l'argcnt pour roti-rer votre faux-biflet > M. PLAIDANVILLE. C>ee qquuii m e tient, ce n'eft pas l'argentqu'i me faut balller a m a n Biau-frere , c'eft qquu''iiil & gauffera ben de mei de m'avoir affure. LA FE'E. He-bien , je veux te fauver de fes plaifan-teries. |