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Show 3« LA F O I RE aiTembler aujourd'hui dans ce beau ttin Vous fivez qu'on ne parle plus de nouses le monde c o m m e on en parloit du terns d m a Mere L'oye. ms ™ LA FE'E ARGENTINE. " II eilvrai qu'on ne fait plus mention dc nous, que pour endormir les petiuEiifa&s, LA FE'E DOYENNE. Ho bien, ilfaut, pour notre honneur, que M O U S faffions c©nnoitreaux hommes que nous jouillbns toujours de notre puhTance. .. LA FE'E ARGENTINE. J'approuve ce defftin. LA FE'E DOYENNE. Pour nous fignaler par quelque chofe de fingulier, donnons une Foire qui dare un moisi&diitribuons, pendant cetems-la, a tous les Peuplcs de la Tcrre les dons qu'ils vien-dront nous demander. LA FE'E ARGENTINE. Nous verrons bien-t6t une belle cohuc. Toutes les Nations du M o n d e vont venir fondre ici. LA D E S F F E S . 363 LA FE'E DOYENNE. Nous y mettrons bonordre. ChaquePeu* pic aura ion jour. LA FE'E ARGENTINE. On va nous presenter bien des requites iifl-pertinentes. LA FE'E DOYENNE. Neant fur celles-la. Ecoutez, Mefdames.' Gardons-nous de remplir des fouhaks , ou ridicules, ou dangereux ; au lieu defaire du bien aux hornmes, ce feroit leur faire du m aL LA FE'E ARGENTINE. Vous avec raifbn. Il ne faut m£merem» plir qu'un de leurs fouhaitS; LA FE'E DOYENNE. Fort bien. Commencons par les Fran* cus. Faifons afficher notre Foire par toute la r ranee. LA FE'E ARGENTINE. C'eft bien dit. Qu'une douzaine de no# Fees fe chargcut de ce foin-la. Elles s'm aquiteront en moins d'une minute, • Q s liA |