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Show 17* LE J E U NE A D I S . Je fuis Adis. A R L E Q U I N , riant. i E n Void bien d'un autre. A D I S . Jelefuis, te diVje, quelque different que je te paroiffe de lui. A R . L E Q U I N. ?• A ce que je vois, Pere, tous les foux ne font pas renfermea. A D I S . N o n , non, ce n'eft point un Infcnfe'qui te parle. Appren ce qui m'cit arrivd depuis ton depart pour la Ville. A R L E Q U I N , apart. Queva-t-il me conter? i A D I S. Canfou, dont je t'ai vantc le pouvoirnu-gique, a crft, fur defaulTes apparences,queje le trahiflbis; & dans fa coldre, fans vouloir tn'cntendre, il m'a change en .Vieillard. * H AJILE-V I E I L L A R ©• VfM A R L E Q U I N . Gelaferoit-ilpciTible? ! A D I S . Rien n'eft plus veritable. II a fait entnj> me terns g o i t r e ce beau Palau ^ « cherdves. ARLEQUIN, apart. En effct, je ne le vois plus. M a foi, j * ne fai ce que j'en dois penfcr. A D I S . Quoi que m a voix foit tremblante & caf-fee, ne >aPercois-tu pas qu'il y refte encore quelque chofe de celle que i avois? A R L E Q U I N . Oui, fi peu que rien. Mail, g ^ ^ g fturai bien, par mes que ions, £ * » » « * Adis. Comment s'appelloit votre Peief A D I S . Ganem. A R L E Q U I N . Cela eft vrai. D e quoi fe mfiloit-U? H 3 ADIS« |