OCR Text |
Show Y* X ' O M B R E ' LE COMPERE. Sont-ils bons? POLICHINELLE. Pas mauvais. Mais fl par hazard il s'cn trouve quelqu'un qui dcphiie au Public jj vous le jette aurli-t6t au feu, & j'en &i$g re un autre. LE COMPERE. Cela eft commode. On fe defait conu« Cela facilement d'un mauvais Acteur. POLICHINELLE. It on n'eft point oblige de lui faire une penfion. LE COMPERE. Mais puis que vous £tes heritier delaFoi-re, vous jouercz done des Pieces en Vaudevilles? POLICHINELLE. Bien entendu. LE COMPERE. Vos Camarades ont de la voix , apparen-ment ? POLICHINELLE. fas tant que moi; mais ils font affexjofc hi [ DU COCHER POETE. ^ LE COMPERE. Vous me donnez envie de vous entendre. Voyons un peu quelle voix vous avez ; la-chez- moi un ton feulement. POLICHINELLE. Voulcz-vous un ton majeur, ou un ton mineui ? L E COMPERE. Celut que vous voudrcz. POLICHINELLE. Ecoutez.- (ilpette.) 'LE COMPERE. Fi le vilain! POLICHINELLE. Comment, vilain ? H e ! ne favez-vous pz$ i que les pets font a Polichineile, ce que les coups de bate font a Arlequin ? Arlequin batonnc, Polichineile pctte ; c'ell cc qui les euiuclenTe. LE COMPERE. D'accord: mais donncz-moiun tondugo-iier d'enhaw. POLICHINELLE. Oui da. (il prelude d'un ton fort enrone.} C 3 LE |