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Show 3*e L A F O R CE fait mourir mon Pdrc, pour avoir e*te atachc au parti de Mainfroi; il demande encorerna tete. II faut la lui porter. LE GOUVERNEUR. Non , Seigneur, je ne viens point vow anoncerunemauvaife nouvelle. Le Roi Roger ne vit plus ; & le Prince Fnrique , Fils dc Mainfroi, lui a fuccede. SPINETTE. Quel bonheur! LE GOUVERNEUR. Le nouveau Roi, qui vousaime, facliant que vous vous £tes fauve avec la Princefle Mathilde votre Scaur , vous a fait chercher par tout. II a enfin decouvert que vouseuez a Livourne avec defidelles Domeftiqwestous deguifez en Egyptiens. II enaecritauGrand Duc,quim'ordonnede vous oiTrir,defapart, tous les fecours dont vous pouvez avoir be-fbin pour vous rendre a Paierrne. L E M A R Q UIS, a Clarin & a Spinette. Pardon, Seigneur, & vous PrincefTe, li, ti'etantpas inftruit.... CLA-D E L ' A M O U R. 5C1 CLARIN. Vous ne pouviez traiter autrement deux perfonnes dont vous aviez li grand fujet de vous plaindre. Mais oublions le paife. a Ifabelle. CharmanteIfabelle, voulez-vousbien, en. recevant m a foi, achever m o n bonheur? ISABELLE. Seigneur, la douleur que j'ai relTentie en apprcnant que VOBS n'eticz point Le'lio , doit vous re'pondre de la joye que j'ai de voir en vous le Prince Alphonfc. ARLEQUIN, au Marquis. Nous nations pas faufilez avec des canailles , c o m m e vous yoyez. SPINETTE. Et vous , Le'lio , qui ctiez pr£t a fuivre one Egyptienne , refuferez-vous d'acompa-gner une PrincefTe ? r LE'LIO. Ah ! Madame , I'amoureux Le'rkrpeut-il prefentement fe flater que la Princelle M a thilde approuvera la tendrelTe de Spinette? TomeV. Q SPJ. |