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Show ** ' L E J E U N E ADIS. En m'aimant, vous n'aimercz que lui. C A.DJ G E. Je ne comprens rien a ce que vous dues. ADIS. '•' Je vais m'expliquer plus clairement. Can-fou qui eft un grand Magicien , a, fur un faux rapport, change fon Efclave Adis en Vieil-lard; Et ce Vieillard, belle Cadige, eft ce« mi qui vous parlc. CADIGE. Quelle menterie! ADIS. Je ne vous en fais point acroire. II y a plus d'un temoin de m a me'tamorphofe* CADIGE. Ah! que j'en fuis fachee! ADIS. Mais il y a du rernede a cela. Canfou a fait fon enchancement de maniere , qu'il &- nira des que je pourrai trouver une jcune fille qui prenue de l'amour pour moi. C A" V I E I L L A R D . 21* C A D I GE. Celt done pourquoi vous faitesvellirchcz vous tantde filles? ADIS. Eh' oui, ma Mignoane! Et jc n'en au-rois pas befoin d'autres, ft vous vouliez fen-tir un inftant quelque tendreffe pour niou Vous verriez a la place de ce Vieillard qui vous paroit hideux , ce jeune Adis que vous aitnez tant. CA D I G E. Sur ce picMa, je crams fort que vous ne changiez jamais dc figure. ADIS. Que votre imagination frappee des traits du beJ Adis , & l'envie de le revoir , trom-pent un inftant vos yeux. Penfez fortement que m a VieillelTe n'eft qu'une Jeuneffe enchanted. CADIGE. Tenez. Je n'entens rien a toutcs ces-rai-fons- la. Je ne faurois faire ce que vous de? mandez. ADIS, pleurant. Jc fuis au defefpoir I * K x CA- |