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Show }69 L E J E U NE ADIS. II n'eft pas meme impoflible qu'en medc-souvrant a Cadige , je tie confonde les images dans fon cVpvk. Les femmes ont 1'imagination forte, & peuvent prendre le change. ARLEQUIN. Je fuis votre valet. Elles trouvent fou-ventdes Vieillards dans dejeunes-gensj mais elles ne cherchent jamais dejeunes-gensdans des Vieillards. ADIS. * Je n'en puis perdre refp'rance. Je veux, en attendant , rendre dc petits foins a mon aimable Villageoife, prevenir tous fesdeiirs, k. lui donner une F£te des ce foir. ARLEQUIN. Cela negatera rien. ADIS. Je vais l'ordonner, & pnflerdans laCham-bre prochaine, pour voir les filles quim'yat-tendent. (Ilfirt.) ( Arlequin le regarde aller d'un air de compaf-fon.) .SCF-i V I E I L L A R D . m S C E N E VIII. ARLEQUIN,/^/. II ne manquoit plus au Patron , pour IV chever de peindre, quededeveniramoureux. Parbleu! 11 faut que l'Amour, ce petit chien de fnpon, foit bien malieieux d'enfiamer \c$ Vieillards, pour les rendre encore plus 'ridicules. S C E N E IX. ARLEQUIN, BANOU, AMINE. v$tUe. ; BANOU, a Arlequin. Bon-jour, mon Enfant. ARLEQUIN. Serviteu*. « BANOU, un papier a la main. J'amfne lei ma Fille pour la preTenter k votre Mattre. Voici te certificat de fori age* Elie entre dans 9<x 17. annie, I 3 ARLE- |