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Show 3** LA F O R CE L E* L I 0. Non, non, elle ferok au defefpoir. ARLEQUIN. Sansdoute. C L A R I N. j« prens fur moi le foin de 1'appaifer. SPINETTE, De'terminez-vous, Lelio. Voire obftina-iion m'outrage, & je fuis fatigue* dc tant dc rdiftance. LE'LIO. Injufte Spinette! Vous n'&es pas content te de tout ce que je vous facrhie! Faut-ilque vous dxigiez de moi que je YOUS immoleune innocenteCouline, &queje ferve moirme> m e a la rendre..... SPINETTE. Ne m'en dites pas davantage. Je nevoift demande plus rien. Gardez votre noble or-gueil, vous en avez befoin pour vous-me-me. Vous auriez plus de raifon de comba- Ire les fentimensquejevousaiinfpirez.; vous. de- D E L'A M O U R. 311 devez vous hve plus cher que toute votrefa-rnille. Que je fuis malheureufe! J'aurois iiicprifc pour vous les plus grands Princes de la terre, & vous etes toujours pr£t a me re-fufer ce que je vous demande. ARLEQUIN, bas a Le'lio. Ne moliiTez point. L E' L I O. Mais confid<£rez S P I N E T T E. Allez, Ingrat. Vous ne meritcz pas le cceur de Spinette. SCparons-nous. Quite^ cet habit que vous avez cu la lachetedeprendre, & courez vanter a Ifabelle votre aten-tion fcrupuleufe pour fon honneur. Elle vous pardonnera le mepris que vous avefc pour fes charmes, en favour du foin que vous prenez de fa gloire. L E' L I Q. ^ Que vous&escniellc! Jefuis fur que Cla-rin lui-mcme ne defapprouve point m a re'- pug nance. C L A R I N. Jepourroism'enoffenfcr, & vous dire..;; O 5* SPI- |