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Show 33o L A P O I R E M. PLAIDANVILLE. J'aI Pc^u depuis peu un brave Garcon »* £J?a Pon?tro,ntL Ch'etoit man bras drait. dn 'li qUi gagner ^ tefre de Chi* L A F E' E. Ce brave Gar?on, ftn* dome, ^coic o» habile Procureur. M. PLAIDANVILLE. Ce nVtoit pas-lifan metier. LA FEE, Qu\ftoit-il done? M. PLAIDANVILLE. Tiltrier. LA F E' E. Tiltrier! M. PLAIDANVILLE. V<?re. LA FE'E, Voila une-profeffion qui n'eft pas demacon-noiftance. Celt une invention Normande. H JAJ' :•:•••' ' • %f-fa <••*'* ~t4jOi 4 v f . D E S F E' E S. 38r M. PLAIDANVILLE. U n Tiltrier eft un h o u m m e qui fait imi-ter toutes fortes d'c'cricures; & qui,, moyen-nantfinanche, vous fabrique des tiltres fui-vant vos befoins. LA FE'E. Pefte ! vous avez raifon de regretter votre Tiltrier. M. PLAIDANVILLE. Ah! qu'il en favoit long! II faifoitlabar-hc a tous Iz'autres. C'dtoit un vrai (inge. Il ny avoit paraphe, feing, ni grille de N6tai-re qu'il ne con.tref.tt. L A FE'E. Mais fa perte eft-elle irrdparable > Ce Iiltner-la dtoit-il Phdnix de Norcmandie? M. PLAIDANVILLE. II en reftoit encore d'afitres, mais il y aeu ces jours pauez une grande mortalite fur les Tiltners & fur les Temoins. L A F E' E. Cela eft defolant. M. |