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Show 4^4 L A F O I R E M. MILLION! Un Poete a ma place vous diroit efTmn temem qu'il etoit du metier du Soleil p°u J que j avois c o m m e lui un Char a condub LA FE'E. -Vous e*tiez Fiacre. M. MILLIONS A votre fervice. EtMfflfonidtmonnom, LA FE'E, a*9'€(*$ l're ^ue vou$ &cs «n Champignon de la rue Quinquempoix. M. MILLION!. O l'heareux terns que vous me rappel-let. Alors, on defertoit tous les ouart'crs ae Fans, pour fc rendre dans cette Rue ce-lebre. Les Procureurs quitoient le Chatc-let, & Ja Veuve & l'Orphciin dtoient tran- S ? , J: L e s Medecin* abandonnoient les Malades, & hs Malades gueWoient: Les l^octes negligeoient 1'Opem, & 1'Opcnjne s en trouvoit que mieux. L A FE'E. Cela eft vrai. M. D E S FE'ES. 40; M. M I L L I O N I. Nous Prions un tas de nouveaux Riches, qui compofoient un Monde a part. Nous vuidions les Magazins .* Nous nous empa-rions des Chateaux ; & nous enlevions au Public les Beautez vagabondes, pour parta-ger avec elles notre profperite\ LA FE'E. Vous regrettez biencetems-la, n'eft-ilpas vrai ? M. M I L L I O N I. J'en fuis inconfolable! Et ma perte eft cer-tainc, fi les Fe'es n'ont pitie de moi. LA FE'E. Que voulez-vous qu'elles faffent? M. M I L L I O N I. Qu'elles me dedommagent des Millions que m'ont 6td certaines gens, qui ont vou-lu favoir d'ou ils m e veuoient. LA FE'E. Vous avez donc affaire a des gens bien curie ux? M. M I L L I O N I. Je vous en responds. Comment diable! ils , re- |