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Show 394 LA F O I RE LE CHEVALIER. Je n'en ai pas befoin. J'ai mis ma valeur lur un pie, qu'on n: m'ataque plus. L A F*E' E. Apprenei-moi donc ce qui peut tous amc* ner a ,1a Foire des Fe'es. LE CHEVALIER. La reconnoiifance. L A F E' E. La reconnoilTance! LE CHEVALIER. Oui. Je viens remercier les Fe'es de tou* tes les perfeclious qu'ellesm'ont donne'es. II faut abfolument qu'elles fe foient cotiiees pour compofer m o n merite. Je ne puis avoir ct6 forme que par les Fees; ,1a Nature m'au* roit rate. LA FE'E. Vraiment, jc ne favois pas toutes les obit? gations que vous nous avez. LE CHEVALIER. Les Cceurs gcnereux oublient leurs bien-fairs. LA © K S F E' E S. LA FE' E. Mf Jc me gardcrai b'cn de vous offrir quelque chofe du h6tre, vone amour-propre vous a tout donne. LE CHEVALIER. Je nc vous demande que la liberte d'aller caufer avec vos jolies Marchandes. L A F E' E. . AHcs. II vaut autnnt que vous perdiez ici votre terns qu'ailleurs. • _ S C EN E VIII. LA FE'E , Mile, dc KERLUTIN , Brotonnc. 'Mile, de KERLUTIN, 2fan. Amour, 6 Aitiour! A quoimercdais-tu? Faut-il que je fois. obligee d'avoir recours a -:.^r^c6t?on des Fees,, iors que je fuis fou- ;rfiilc a toil Empire ? Et ne puis-je ramener tfninconftant que parades charm csma-giqucs? LA FE'E, apart. Ce n'eft pas-la un Monologue d'amour a la mode. R 6 Mile. |