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Show 3i<S LA F O R CE S P I N E T T E. La chofe eft poffible. C L A R I N. Si elle a autant d'efprit que de beaute, je ferois m o n bonheur de lui plaire. S P I N E T T E. Tentez l'avanture. Vous ponrrez, pent-etre, vous convenir tous deux. Jc voudiois qu'elle fut deja votre femme. ARLEQUIN, apart. O n la lui garde. S P I N E T T E. Si le Seigneur Le'lio yveutconfentir,nous en verrons bien-t6t l'efiet. LE'LIO. Qui? M o i ! Vous plaifantez, Spinette. S P I N E T T E. Nullement. La chofe depend de vous. C o m m e votre Couline ne vous a point vfl, il fera fort aife a m o n Frere de pafter pour vous. LE'- D E V A M O b R. 3»7 LE'Li O. De patter pour moi! A R L E Q U I N . En void bien d'une autre. S P I N E T T E. AlTure'ment. Vous n'avez qu'a lui Iaifler ce portrait, il ne lui en faut pas davantage. II n'eft pas mal-fait, il a de l'efprit; Ifabelle n'aura aucun foupcon de cette petite fuper-cherie. ARLEQUIN, apart. Tudieu! quelle De'ratde! S P I N E T T E , a Lilio qui rcve. Hd bien! . LE'LIO. Je ne puis confentir a cela. A R L E Q U I N . Ni moi non plus. Notre habit ne tie*nt & rien. CLARIN, aLilio. Pourquoi donc ? S P I N E T T E. D'ouvient? 0 3 LE% |