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Show zyj LA F O R CE cord qu'il ne m e convient guere d'avoir une paflion fj delicate pour une Egyptienne; mais que veux-tu > l'amour m e la fait regarder c o m m e une D a m e digne de mes foins. A R L E Q U I N. Mais enfinj ou cela nous menera-t-il? L E' L I O. Je n'en fais rien. Tout ce que je fais, c'eft que je ne puis fonger qu'a Spinette, & qu'aux moyens de lui plaire. ARLEQUIN. Adieu donc Ifabelle, & tous les bienscon-iide'rables dont elle jou'u depujs la mor;de fon Pcre. LE'LI 0. ^Je n'y faurois que faire; ARLEQUIN. Elle aura bcancoup d'eftime pour vous, .quand elle apprendra vos belles amours! LE'LIO. Je m'en foucie fort peu. D E L ' A M O C R . a$H ARLEQUI N. Votre famillc & vos Amis vont bien louer -votre conduite! LE'LIO. Oh! point de remontrance, s'il vous pli.tt. ARLEQUI N. Je fuis refponfable de vos actions. L E' L I O. Tu me fatigues. Ecoute* Si tu veux que nous foyons boas amis, celle de combatre mes fentimens* ARLEQUIN. C'eft qu'il me fachc de voir.... L E' L I O. Morbleu ! tai-toi done, ou fcparons-nous. ARLEQUIN. Diantre ! Vous me mettcz bien vite le marche a la main! LE'LIO. Tu m'v forces. N z AR- |