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Show ^4 LE J I U NJ A P I S . Canfou n'a point glace m o n coeur. A*. pren, cher Arlequin, l'heureufe d<5couverte que j ai faite. Cadige, la plus jeune de ces ««i\X raifanaes que tu viens de voir.... A R L E Q U I N . He-bien ? A D I S . Elle m'aimc. ARLEQUIN, riant. H a , ha, ha, ha! Elle l'aime, dit-il, die Palme. A D I S . Qui, elle m'aime. Je n'en faurois douter. A R L E Q U I N . Voyez c o m m e il eft change. Vousn'nvez pas feulement perdu une ridede cette arTaire-la. A D I S . Je nete dis pas qu'elle eft dprife demoitel que je fuis preTenrement, mais demoitel que j'etois avant m a metamorphofe. ARTIE I L L A R D- .J m A R L E Q U I N . .Mcttez-moi cela au net. A D I S . Elle tne vit par hazard ces jours palTez, 4c elle devint amourcufe de moi. A R L E Q U I N . Voila une belle avance! A D I S . Sans doutc. Je l'adore, j'en fuischeri; je ferai le plus heureuxdesmortels, quandj'an-rai rcpris mes premiers traits. A R L E Q U I N . Horn! II paflera bien de I'eau fous le poit avant ce tems-la. A D I S.' D'ou vient? Dans le grand nombredefiles que je pre-tens voir , ne Y e n pcut-i! pas trouvcr une qui concoive un moment del'a- «iour pour moi ? A R L E Q U I N . Oui da. Les filles ont de mauvais m o m e n s. 1 2 ADIS. |