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Show *& LE J E U NI II eourhe en demi-cercle fa baguette , ce «M accompagne de quelques comorfwm. Qu'ai je fait malheureux ! Trop prompt a fuivre le prefer mouvement dcmafureur, j ai contondu rinnocenceaveclecriire' On? m e fert-il d'etre Philofophe, fijefuislejo^et ee mes paflions c o m m e unhommeordinaire? a Adis le ferrant dans fes bras. O mon Fils! C'eft done moi qui t'ai mis dans l'etat ou je te vois ! J'en mourrai de douleur. ADIS. He', pourquoi ces regrets? LefavantCan-tou ne peut-il reparer le mal qu'il a fait? CANSOU. Hdlas! ii je le pouvois, je ne m'aflteerois pas! ° ADIS. Quoi, votre fcience?... CANSOU. •* Elle m'eft inutile. L'enchantement eft tcl, que tu ne peux reprendre ta premiere figure^, VI E I L L A R D. |6i I moins que tu ne trouve une fille audcflbus de vingt ans qui devienne amourcufc de toi. ADIS. Ah' Seigneur, a quelle efperance me rd-duifei- vous! O u trouvcr une fille d'affez mau-vais gout, pour... ? CANSOU. La chofe eft difficile; mais je ne la crois pas impoifible, quand jc penfe a labixarrerie des gouts. ADIS. La foible reflburce! CANSOU. Je vais retourner a la Cavcrne, d'ou jene fuis revenu que pour prendre unelampedont j'ai befoin , & que j'avois oubiiee- Je n'ui plus d'autre envie prefentement que d'y ap-prendre quelque fecret qui detraife m o n fu-nefte ouvrage. c A D I S . Puiffiez-vous y r^uffir. CAN- |