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Show 1 + TRAITE les proferent , parce qu'elies foufflett ion temple, & qu'elies changentunde nos membre; qui doit lui fervit d organe pour porter dans les oreilles des autres Ses paroles cdifiantes, en un organe du demon , parce que cet efprit impur 1 em-nloiepour exciter les paffions. Les mauvaifes paroles contriftent encore le Sainr- Efprit dans ceux & celles qui les er.ten-dent, parce qu'elies ont trop fouvent pour effet de le chaffer de leurs cceurs par la corruption qu'elies y font entrcr, felon cette parole du faint Apotre. (Id. Cor. c. 15- *• 33-) Ne vous laijfei pas j'eduire : les mauvais entretiens corrompent les bonnes mceurs. Peut-on douter que Diru ne puniife avec la dcr-niere rigueut de fi grands outrages faits h. fon Efprit & dans foi-memc & dar.s les autres ? C'eft a notre Bapteme que que nous avons ete marques de ce fceau du Saint-Efprit; lorfque nous parol-trons au Tribunal de Jefus-Chnit, il examinera fi nous le portons en nous, & il ne fera grace qua ceux en qui ll le trouvera entier. Quelinteret n'avons-nous done pas de le conferver avec lorn & fur notre ame, par 1'attenuon a en fermer l'entree a tout ce qui deplait a CONTRE LES fiiiv, .Vf • c • HANSONS. x-cet Efprit Sa.nt, & fur , > pour qu'i nc forte iam^e b°uche, ' A- r ^ J milS aucune nnr^U qu. oftenfe Dieu & fcandal.fe f P l o chain. *c r i ° - Enfin I'Ap&tre Saint Pierre An i tousles Chretiens cet importL, -k (Id c A * TT \ c- P°'t,ant avis: 1 ,./' *' T-lz') St qudquun narh fad parole quefejt £}jtu ? J ™ f c parfa bouche Quelle exprdiion , & quelle noble .dee ne nou/donne-t-'elk pas de la famtete des difcours d'un vrai Chretien qu, doivent 6tre tels qu'0n pmffe fans blafphime les attribuer kDieu meme P Et en effet, ayant etc dans le Bapteme incorpores a Jefus-Chrift pour ne faire avec lui qll'un feul Chrift, notre bouche & notre langue fonten quelque forte la bouche & la langue de Jc fus-Chnft , enforte que c'eft [„j qui doit parler en nous, comme c'eft lui qui doit agir en nous comme notre Chef Nous ne devons jamais rien dire que ce que Je-lus- Lhrift, s il etoit fur la terre , & dans les memes circonftances oi. nous fommes , pourroit dire. E n un mot toutes nos paroles doivent etre ft pleines de lagefie&demodeftie, que Jefus-Chrift puifle les reconnoitre comme etant de fonEfpnt. Or, qui de ceux qui aiment |