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Show *x D1SC0URS » rituelles il ne falloit pas fuivre y> ct qui a 6t6 x6v6l6 par le Saint- Lett. 73. » Efprit: Fruftra quidam qui rationt a jubaien , ^ v i n c u n t u r confuetudinem nobis Edit.d'Oxh r r J p. 310. » apponunt, quafi conjuetudo major y> fit veritate , tf&£ /20/z z'J /z£ in (pin- » tualibus Jequendum quod melius »fuerit a fanclo Spiritu revelatum. » S. Athanafe, cet intrdpide dd-fenfeur de la Divinitd du Verbe contre les Ariens qui 1'attaque-xent, a fait un excellentDifcours, qu'il emploie tout entier a montrer qu'il ne faut pas juger de la vixki pat la feule autoritd de la multitude. Pai cru devoir mettre ici un extrait de ce Difcours, dans l'ef-pdrance que j'ai con^ue que l'au-toritd de ce grand Do£teur de l'E-glife, qui a fouffert pour elle tant de travaux, 6c la force des preuves qu'il apporte 6c des raifons qu'il allegue, pourroient faire revenir de leurs prdjugds plufieurs de ceux qui approuvent 6c recoivent fans examen tout ce qui flattant les paf- PR&LIMWAIRE. xxj fions, eft embraffd par le plus grand nombre 6c foutenu par la coutume. a C o m m e n t , dit-il, n'auroit-on s> pas compaffion de ceux qui ju- » gent de la bonte d'un fentiment, » 6c de la foliditd d'une do&rine » par le feul nombre des perfonnes » qui les recoivent ou les rejettent ? » N e fcavent- ils pas bien que N o - » tre-Seigneur J efus-Chrift n'ayant » choifi que douze Difciples fans » lettres, fimples, pauvres 6c fans » defenfes, les a remplis de cons' fiance 6c de courage contre tout y> le m o n d e ? II n'a point difpofe » ces douze Apotres a fuivre plu- » fieurs milliers d'hommes; mais il » a plutot prepare plufieurs mil- »liers d'hommes a fe foumettre » a ces douze Apotres.... Celui » qui manquant de bonnes preuves *> pour ddfendre le fentiment dans »lequel il eft, a recours pour fa » ddfenfe a la multitude , avoue » qu'il eft vaincu... Q u e la multi- » tude qui veut nous obliger a dd- |