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Show M t T K - A I TE ui „• ,„ danger de pecher*! Le peche blcment an M " P " r , ,• ' tit un fi grand mal , qu on ne cautoit metre enfre foi & le danger dele com-mettre une crop grande durance. \ou-loir aller preeminent jufqu a la derma* ligne, pout ainfi dire & jufqu audermer point qui fipare lebicndumal.eeft rifquer trop vifiblement dc tomocr dans le mal qu'on fcmble vouloir eviter. Aufli faint Paul ccrit-il aux Thellalo-nianciens:(/. c. ft- *.*.) Abfttnt* vous de tout ee qui a I apparena du mal EtTertulliennousavertit: «Quon » nefcauroit trop prendre fes furctcs, » iorfquil s'agit de l'etetnite. » hulk fads magna fecuritas , ubi penchu-tur xternitas. f 4 CONTRE LES DANSES. •33 C H A P I T R E IV. 1./N" objecte en troifiemc lieu contre ce qui a iii dit pour condamner les danfes ; que fe faifant en public, il ne peut s'y rien paiTer de bien criminel; la cupidite, fi elle s'eleve, etant retenue par la prefence des afliftans devant qui on craindroit de faire quelque chofe d'im-modefte qtii les choqueroit. Je reponds a cette objection: T °. que le monde eft aujourd'hui fi corrompu , que fouvent on ne rougit pas de prendre ou de fouffrir en public des liber-tes tres-criminelles , dont plufieurs de ceux qui en font temoins ne font que rire 6c plaifanter , au lieu qu'ils devroient en temoigner leur indignation 6c les condamner hautement. Je reponds cn fecond lieu: que fi la prefence des hommes peut arreter les aclions exterieures dont on fent qu'ils feroient choqucs , elle nc peut certainement arreter les mauvaifes penfees , les mauvais defirs , & le contentement interieur qu'on leur donne; parce qu'on fcait que les horn- |