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Show vlij DISCOURS les faire, pour ainfi dire, tomber dans fes inclinations particulieres, toutes d^r^gldes qu'elles font; & fi on manque entierement de rai-fons qu'on puille leur oppofer, on a recours aux coutumes du monde & aux exemples de la multitude , comme fi l'erreur, pour etre de-venue commune, changeoit de nature , & comme fi la \6nt6 depen-doit du caprice des hommes pour etre ve'rit^. Mais qu'on s'efforce tant qu'on voudra de la concilier avec fes paffions ou avec fes intdrets, on pourra bien r^uffir a fe la cacher; mais rduffira-t-on a fandantir , & pourra-t-on dviter de l'avoir un jour pour juge ? La parole de J. C. Joan, n. fur ceia eft prdcife : Celui, dit-il, 48, qui rejctte & qui ne recoit pas mes paroles , a pour juge la parole mime quefai annoncee : c'efl cette parole qui le jugera au dernier jour. Notre plus grand intdret eft done de bien connokre la v&itd PRELIMINAIRE. ix que J. C. a annoncee & qui eft contenue dans fa parole , de la fuivre en tout point, & pour cela de faire plier fous foil autoritd in-faillible tous les raifonnemens hu-mains, & tout ce qui s'oppofe en nous a la pratique de fes faintes regies. Elle ne veutregner fur nous que pour notre bien, & pour nous faire rdgner dternellement avec elle dans le Ciel; & elle ac-cablera un jour du poids de fes vengeances ceux qui lui auront r6M6 jufqu'a la fin de leur vie. N e cherchons done point a nous envelopper de t6x\6bxts qui nous la cachent; n'entreprenons pas de la combattre , & mettons plutot notre gloire a lui ceder. L a vic-toire de la v6xit6 en nous & fur nous eft notre propre vi&oire , puifqu'elle ne peut vaincre en nous qu'en nous rendant nous-memes victorieux du d^mon, du monde & de notre propre concupifcence. J'ai dit que la v6nt6 , confi-av |