OCR Text |
Show ••• DISCO URS l^awt&lafoient^ciiplaint dans fes Confeffions dune ma-nicre trfcs - touchaate, en s adrct fant k Dieu comme V^ntd &ei- Confejr.L. nelle.«Vous 6tes par-tout, lui dit-lo. c %6.9 j| v^ritd dternelle; 6c du trone *57' » oh vous prefidez k toutes chofes »vous rdpondez k tons ceux qui » vous confultent , & vous leur » rdpondez tout-a-la-fois , quelque » difKrentes que lews confulta- » tions puiffent £tre. Vous r^pon- » dez toujours clairement; mais » on ne vous entend pas toujours a> avec la m e m e clartd. Chacun x> vous confulte fur ce qu'il lui » plait} mais vos rdponfes ne font » pas toujours conformes aux de- » firs 6c aux inclinations de chacun, » V o s bons 6c fiddles ferviteurs » font ceux qui, au lieu de voulon j> que vous leur rdpondiez felon »leurs defirs 6c leurs inclinations, » ne cherchent qua les conformei 2>ace qu*il vous plaira.» Qu'on life dans cette difpofitiofl \ PR&LIMINA1RE. xxxlx le petit Ouvrage que je donne au Public (dont j'avois ddja donnd, il y a plus de vingt ans, ce qu'on trouvera a la fin contre les mau-vaifesChanfons, 6c qui a 6t6 mis en forme de Preface a la tete d'un Recueil de Cantiques fpirituels) 8c j'ai lieu d'efperer que , quelque contraires que les principes que j'e'tablis foient aux inclinations de la nature corrompue, aux maxi-mes 8c aux coutumes du monde 5 il portera quelque fruit, du moins pour un certain nombre de per-ibnnes. Je l'ai entrepris dans cette vue 8c dans cette intention. J'ai eu foin de demander a Dieu qu'il vou-lut bien bdnir m o n travail; 8c je conjure les perfonnes qui liront ce que j'ai 6cxit pour le bien de mes freres, de foutenir la foibleffe de mes prieres par la ferveur des leurs. Le Le&eur voudra bien^nous permettre de lui remettre fous les yaux une des Lettres de M . de |