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Show T R A I T E 270 x R titude des ConfefTeurs qui trompent les ames, ou par ignorance ou par une la-che complaifance ; pendant qu'un tres-petit nombre , plus occupe du foin de plaire a Dieu fc de fauver ceux dont ils font charges, que de plaire aux hommes , enjelgnent , a Pexemple de leur divin maitre , la vole de Dieu dans k verite , fans avoir egard a la condition des perfonnes. ( Matth. C l%, ft 6\ ) Dieu a permis par un trcs-jnfte jugement qu'Acnab fut trompe par qua-tre cens faux ProphStes, parce qu'il de-firoit de Petre. E n effet, quand leRoi Jofaphat lui demanda s'il n'y avoit pas quelque Prophete du Seigneur par culls puffent confulter le Seigneur, Achab lui repondit qu'il y en avoit un par qui ils pouvoient confulter le Seigneur, mais qu'il haifToit cethomme-la,p&rct qu'il ne lui prophettjoit jamais rim it bon , & quil ne lui annoncoit que in mal N'etoit-ce pas faire entendre clai-rement qu'il nc confultoit pas dans une intention finccre dc connoitrela volonte de Dieu 6c de la fuivre, mais avec un fecret defir qu'on lui dk ce qui lui p foit 6c ce qu'il vouloit r C'eft pour le punir de cette mauvaife difpofitwn f CONTRE LES DANSES. 2?r Dieu permit au demon d'etre efprit men-teur dans la bouche de ces quatre" ens Prophetes pour qu'ils le trompaffenc cn lui cachant la verite qu'il craignoit J e J ^ r - f c J - ^ pas Ik encore aujour-d Ail la difpofition de beaucoup de mauvais Chretiens qui aimant leurs vices 6c les erreurs qui ies favorifent , font fe-crettcment ennemis dela verite 6k ne peuvent fouffrir ceux qui la leur'repre-fentent ? S'ils paroifllnt confulter fur ce qui regarde leur confeience , c'eft de mauvaife foi , comme les Juifs dont le Prophete Ifaie fe plaint en ces termes : (C. 30.it. g. 10. & t i.) Ce peuple eft toujours rebelle : ce font des enfans menteurs , des enfans qui ne veulent pas ecouter la Loi de Dieu • quidlfentaux voyans: ne voye\point9 & a ceux qui ont des vifions : n'ayer point de vifions d'une juftice fifevere. Ditcs-nous des chofes qui nous agreenr n'ayei aue dcs vifions plelnes de men- Jonge: eloigner nous de la vole droite) detourne7cnous du fientier etroit. Avec une telle difpofition par laquelle on ne confulte que pour trouver une reponfe favorable a ies paffions, ne me-nte- t-on pas, comme Achab, d'etre M iv |