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Show T R A I T i dant le Saint Efpric nous; die que fe y permettre , c'eft cacher le feu dans loo L n & oretendrc en meme-tems qu'on S'ferapasbrule.Ceft dans lc CI* pitre 6c du Livre des Proverbes quel; Saint Efprit parle ainfi. ( if. 27, i|, 2.9. ) • , , C'eft encore pour nous avertirdeE nir les manieres trop libres d'agir ant des perfonnes d'un autre fexe, qu'il J dit dans le Livre de I'Ecclefiaftique; (c.9. if- 12. & 13.) Ne vousaffcj* jamais avec la femme d'un autre ,| nefoye^polnt h table avec elleappui furle coude : ne dlfpute^ point <m elle en buvant du vln , de pair <p votre cceur ne ft tourne vers eZfc,{. que votre affection ne vous faffe tomh dans la perdition. II eft aife de comprendre que lespnj cautions 6c la retenue que le Saint-L prit recommande aux hommesdansto: les endroits qui viennent d'etre rappa tes, a l'egard des femmes, font egai; ment necefTaires aux femmes par ra: port aux hommes, & leur font parcoi fequent egalement recommandees fi le Saint-Efprit. Que tous craignent done les iaA qui n'ont que trop fouvent fait fairs: CONTRE LES DANSES. 21 la chaftete de funeftcs naufrages. Dieu a permis qu: plufieurs grands Juftcs s'y foient briies, afin que la chute des forts faile trembler les foibles, 6c que tous apprennent que le plus fur moyen d'evi-ter les plus grand defordres, eft d'en fuir les occalions , 6c meine les moindres apparences. Nous ne fommes pas plus Saints que David, plus Sages que Salomon , plus Forts que Samfon ; 6c on fcait combien les occafions oil ces grands 1 ID Perfonnages fe font trouves leur one ete funeftes. La vue de Bethfabee femme d'Urie, a fait comber David dans l'a-dulterc. ( Liv. 2 des Rois, C. 11.) L i trop grande complaifance de Samfon pour Dalila lui fit perdre fes forces, 6c le fit tomber cntre les mains de fes en-nemis. ( Liv. des Jcges, C 16.) Enfin on voir dans l'Hiftoire des Rois, ( L. 3. C. n . ) que les femmes etrangeres que Salomon aima pafTionnement , corrom-pirent a un tel point le coeur de ce Roi, auparavant fi fage, qu'elies lui firent fuivre des Dieux etrangers. Qui ne doit pas trembler a la vue de ces exemples eftrayans! N e pas craindre ce qui peut conduire au mal, c'eft donner trop fujet de penfer qu'on y eft deja engage. Aufli |