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Show xxxij Dl SCOURS » nuage dpais qui m e cachoit la » lumiere fi pure de votre verite: x> Et in omnibus erat caligo interclu- » dens mihi, Deus meus , feremta* » tern veritatis nice.» O n fcait que quelque agr&ble que foit le pain corporel a ceux qui fe portant bien, ont un bon appetit, il eft amer a ceux dont la iidvre a ddprav^ le gout. II en eft de m £ m e du pain fpirituel de la v6xk6; il plait a ceux dont l'ame eft en bon etat par la pi<£t6, ou qui du moins defirent d'y etre. Mais la fievre des paffions 6c du p^chfi, lorfque Fame en eft agit^e, la dd-goute de ce pain fpirituel de la v£ ritd, 6c la porte a le rejetter lorf-qu'on le lui pr^fente. Qu'on commence done, pour bien recevoir ce pain, par renoncer a fes paffions 8c au pech^. U n fecond moyen pour parve-nir a la connoiffance de la verite, c'eft d'aimer a faire de faintes lectures , 6c en particulier celle du PR&LIMINAIRE. xxxiij faint Evangile , dont S. Auguftin dit« qu'il eft la bouche de J. C. par » laquelle , quoiqu'il foit affis a la » drdite de fon Pere, il ne ceffe de » nous parler : Os Chri(li Evange- Sem. 8j*« » Hum efly in coelo fedet: fedinterran°* u » loqui non ceffat. N e foyons pas x> fourds a fa voix : Nos non (imus v>furdi. Vous ayant laiif^ l'Evan- » gile, dit encore le m £ m e faint » Dodeur, il eft par-la avec vous: » Eum Evangelium tibi reliquit, in Serm.i^x. » Evangelio tecum e(I. Car il n'a^ 10, » point menti en difant : Affure^ » vous quejefuis avec vous jufqu a » la confommation des fiecles : Non Matt.zZ* » enim mtntitus efl, dicens: Ecce ego 20« » vobifcumfum omnibus diebus, uf- » que ad confummationem fceculi. » Aimons done a aller le plus fou- » vent que nous pourrons entendre » dans l'Evangile le grand 8c in- » faillible Dofteur de la v^rit^.» U n troifi&ne moyen d'en recevoir de Dieu la connoiffance, c'eft de la lui demander fouvent. Nous bv -\ |