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Show . o T R A l T E j «f« • & que pretendre s'en fervir pour les; ju .fl _ AP Dieu un abus ^ l l u , . T W e Cependant pour nc pas aiffer k l riit retranchement aux apologif-pluspet renondrai a chacun de tes des danlcs, jt- l,-f. . ces paffages cn particulier A u terns de VanSen Auteur du Traite fur les fafe. cles dontj'ai de> parle, plufieurs ckr-choient dans les laintes Ecritures de- L o i jullifier les fpedacles, comme on J cherche maintenant de quoi juftiher les danfes. Avant que derepondre aux paffaacs dont on abufoit, cet ancien kuteur fait cette obfervation , que nous avons la m 6 m e raifon de faire que lui: Je dirai, dit cet Auteur quiWaudrou mieux ne rien fcavoir des faintcsEci> " tnres que de les lire pout en abujer " ainfi' 2 Eft-il en eftet d'abus pk criminel que de fe (ervir pour autonfer 1 vices des livres Saints qui n ont ete ecrits que pour nous en eigner a nou porter a la vertu & k la ( « ^ K n r i l e , felon cette parole de faint ture 'infpTrk de Dieu, & ** * ge{&pour conduire akpi* «*« CONTRE LES DANSES t99 juftice4 afin que Vhommc de Dieu Jolt parftit & difpofeh toutes fortes de bonnes oeuvres? Combien s'cloigne-t-on de cette intention du Saint, quand on va chercher dans les livres faints, 6c qu'on faifd'inutiles efforts pour y trouver de quoi juftificr les dan (is! Le premier paffage qu'on allegue en faveur dcs danfes, eft celui de l'Eccle-fiafte, ou Ton lit: II y a un tems de s'af fiiger, & un temps de flutter de joie. Mais je demande ii, fauter de joie eft la m e m e chofe que danfer ? 11 peut arri-ver quelquefois que dans les fauts que la joie fait faire, il y ait quelque chofe qui ne foit pasaffez grave, relativemcnt aux perfonnes 6c aux circonftances, mais dans les fimples fauts il n'y a rien de dangereux pour les mceurs , 6c nous avons evidemment montre les dangers qui fe trouvent dans les danfes que nous condamnons, parce qu'elies fe font avec des perfonnes de different fexe, 6c avec dcs geftes 6c des attitudes peu modef-tes. Salomon , dans le paffage de l'Eccle-fiafte, n'a nullement penfe aux danfes, mais il a fculement parle d'une maniere hiftorique de ce qui fe paffe continue!- I iv |