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Show ,6 T a A I T E dans des regards, qu'il difoit : (c. jf; f. I.) J'ai fait un pacte avec mes yeux; car pourquoi aurols-je confi Uere une vierge ? Eft - il bien facile de garder dans les Danfes un pareil pacte , que tout bon Chretien eft obli-ge de faire c o m m e Job ? Si on l'avoit fait comme lui, bien loin de coutir aux Danfes, ne les fuiroit-on pas com* m e une des occafions les plus dange* reufes 6c les plus ordinaires de pi cher ? Q u e dis - je ! N'eft - il pas an contraire de 1'eiTence de la Danfe A fixer fes regards fur la perfonne ? N'eft^ ce pas la premiere lecon que des ma!. tres corrupreurs donnent 8c inculquent a leurs malheureux eleves ? Et cela feul ne porte-t-il pas fur le front fa condan> nation ? A Tegard des converfations trop fre-quentes 6c fans les precautions necefTai-res avec des perfonnes d'un fexe diHi rent, fur-tout avec celles qui font voyages , qui aiment a rire & a fe divertir, - & dont les difcours ne font propres qua amollir le coeur, le Saint-Efprit dit dans le m e m e Livre de rEcclcfiaftique & dans le m e m e Chapitre : (f. 4.) vous trouve^ pas avec tint fc/nmc CONTRE LES DANSES. 17 danfe , & ne Utcoutt^pas , de peur que vous ne ptrljjle^ par la force de fes charmes. (f. 11.) Plufieurs ayant etc fur pris par la beaute a" une femme etrangere, ont ite rejettes de Dieu ; car Vtntretlen de ces ftmmes brule comme unfeu. Dans le Chapitre 42 du m e m e Livre, le Saint efprit nous donne encore cet avis : ( if. 12., 13 , 14 ). 2Nfc demeu-re^ point au milieu des femmes ; car comme le ver s'engendre dans les vete-mensy alnfi Viniqultede Vhomme vient de la femme; e'eft-a-dire, comme le ver fe forme dans les vetemens fans qu'on s'en appercoive , que lorfquil n'eft plus terns d'y remedicr , ainfi le mal fpirituel qui nait des converfations trop frequences & trop familieres avec les perfonnes d'un autre fexe, eft un mal qui ne s'appcrcoit pas d'abord , parce qu'il a gagnc infcnfiblement le cceur, paflant des yeux dans les penfees & les defirs . 6c trop fouvent des defirs dans les acHons. Pour mieux faire fentir cette verite, le Saint Efprit ajoute : Un ho mine qui vous filt du mal, vaut mieux quune femme qui vous fait du bien, & qui devient un fujet dc confufwn & dc |