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Show 2 I 4 T R A l T fe „„ V* autrefois cntcndu parler comme on 1 a <i"11 r dans fes difcours ? Une rcmarquc importante qu il me patoit utile de faire fur 1 explication toute fpirituelle que faint Ambroife & faint Auguftin ont faitc de cet cndtoit de l'Evangile , c'eft qu'on y von com-bien l'efprit qui animoit les baints eft different de celui dont les perfonnes mondaines font animees. Cellcs-ci n'ont que dcs idees toutescharnellcs & faififfcnt avec emprefl'ement tout ce qu'elies pen-vent trouver dans les ecritures qui patoit favorable au gout & aux maximes d» monde pour s'en autorifer, & lesSai-au contraire fc fervent pour s'ele jufqu'a Dieu & aux chofes fpnituelles, de ce qui paroit dans certains endroits des ecritures donner dcs idees charnel-les ' Jugeons par-la de l'efprit qui nous anime. Et c o m m e felon le grand prm-cipedeS. Auguftin (L. HI. De la Doc-m^ eChretienne,n^t<>L^nture« „ commande que la chante & ne defend que la cupidite. » Comprenons q«e nous n'entendons & ne l.fons 1 ecntotc avec fruit, qu'autant que cette lete fert k enflammcr en nous la chante,« yaffoiblir la cupidite. ElUe-lalefe 8 nts ver C O N T R E LES D A N S E S . lx< que reticnncnt de la ledurc dcs fa* J Ecritures ceux & celles qui v o u d r o f e trouver quelque chofe qui autorife ll danfes, lefquellcs ne peuvent qu'enflam-mer la cupidite , & par confluent etein-dre ou du moins attoiblir la charite > Les Miniftres Proteftans que nous avons deja cites plufieurs fois one repondu avant nous aux excmplcs qu'on voudroit titer des livres cSaints en faveur de la danfe; ce qu'ils ont dit a ce fujet nous a paru affez lumineux 6c affez lohde pour meriter de trouver encore ici fa place. La premiere reponfe qu'ils font; eft que ii les danfes dont parle l'ecrlture etoient telles que celles d'aujourd'hui elks ne pourroient fervir a Ies juftificr - mais a cette reponfe ils y en ajoiitent unefeconde en faifant voir les differences entre les danfes qu'ils combattent & celles des femmes Ifraelites de David La fin de ces danfes dont parle l'ecriture etoit cc de fe rejouir en Dieu cn lui ren- ,, dant graces, ce qui ne pouvoit etre ,, dans des perfonnes ainfi faintes ,, jomffant ii faintement en la prefence n de Dieu, qu'avec une fainte modeftie >,« gravjte convenablc. Ainfi s'en |