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Show 2.38 T lc A I T E C H A P I T R E VI. ITNE cinquieme objeaion c'eft •nn a quelquefois befoin de delalTe- 4 raorfesl ? travail, pour le rcpren- T nfuS avec une nouvelle ardour, l^ri foutenir mieux les fatigues; & la danfe eft un delaflement : fi on 1 inter-dit aux gens de travail , & particuhe-r ment aux gens de campagne les ym de Dimanches & de Htes ou, inter- ,„f leurs travaux ordinaires, lis ^Tr^faire^l'oifivetedansla-quelle ils feront, pourra les porter a <,», one mal plus grand que cclmde danfer qu'on veutem?£cher.Rdponfe:Je con- 5iens qu'apres le travail que ques de- Vtr I« font neceffaircs, fur-tout a ^ " S e mais il faut bien diffi.pt \a jeuncllc , m a les delaffemems permis, UL M £ daneereux pout la conferee, 2Iceux dom de pareils dangers ne pe, P„taueresetrelepares.Orpatto«a C O N T R E LES DANSES. 239 fee dans les danfes? Saint Paul ecrivanr aux Philippiens, (C.4.JJ.4. iz.5.) leur dit: Rejouifje^-vous dans le Seigneur , c'elt-a-dire , fans qu'il y ait rien dans yotre maniere de vous rejouir qui puiife l'offenfer. Et que demande Saint Paul pour qu'on fe rejouifTe ainfi dans le Seigneur ? Suivons ce qu'il ajoute : que votre modeftle foit connuc de tout lc monde. Et voit-on regner dans les danfes cette modeftie que demande le Saint Apotre f Mais, dit-on , fi on ne permct pas aux jeunes perfonnes de danfer , elles pourront faire pire. Malheur a elles, fi cela arrive ! U n grand mal en excufe-t- il un moindre ? O n parle dans l'ob-jeetion comme s'il y avoit a choiiir entre deux maux , en laiffant celui qui eft plus grand , pour fe porter a celui qui eft le moins; mais n'eft-ce pas un prin-cipe de conduite inconteftable qu'il faut eviter tout mal, ni en approuver aucun quelque petit qu'il foit. On nous demande a quoi, en inter-tlifant les danfes , nous voulons que les gens de travail , 6c fur-tout ceux de campagne , s'occupent les jours de Dimanches 6c de Fetes ? O n nous dit que le mal de loifivete eft en ces jours-la |