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Show 1 HA T R A I T E mens par une attache exceflive a f0n plaifir , eft tres - grand ; mais celui de les profaner , n'eft-il pas encore p|us grand ? Quiconque aime mieux feprj. ver des Sacretneris que de ceder a ce cu'un Confeflcur eclaire 6c exact lui prefcrit, s'excommunie lui-meme- & on peut jullement lui appliquer cette parole du Prophete Ofee: Votre pcfle 6 Ifra'el, ne vient que de vous. ( Ofee, c. z. i 3-y- 9-) , A u refte le vrai moyen d'attirer les ames a Dieu , n'eft pas de violer les regies felon lefquelles les ames doivent etre conduitcs, mais de les porter a lcs obfervcr fidelement; parce que c'eft a cette obfervation que Dieu attache fa benediction fur le miniftere. Et en effet dans le petit nombre des convcriions qui fe font aujourd'hui, il eft aifede remarquer que pour Pordinaire c'eft par le miniftere des ConfefTeurs les plusinf-truits des regies & les plus attentifs a les fuivre, que Dieu les opere: ils ont a la verite la doukur de fe voir fouvent abandonnes de ceux a qui la fainte feve-rite de PEvangile deplaic & qui veulent etre conduits par la voie large; mais quand a l'exaclitude ck a la fermete, ks CONTRE LES DANSES. i?< Confeffeua joignent une g r a n d e ch * ttter & une grande douceur pour ceux qui leur refiftent, & qu, leurs exhortations font foutenues par dcs prieres frequcntcs & fervcntcs ; ^ , donne aufli de temps en temps la con-iolation de voir quelques-uncs dc ces perlonncs (c repemir de leur refiftance ceder enfin a la force de la verite fes remercier dc ce qu'ils ne la leur ont'pas cachec , & de ce qu'ils n'ont pas eu pour elles une indulgence qu'ils recon-noifTcnt qui auroit ete cruelle , parce qu'elle les auroit pcrdus. <&> M v ) |