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Show loi* LE JOU RN A L qui ne donne pas, à la vérité5 ce qu'il pour agir eftedivemenc , mais qui ne aiiTe pas de rendre l'homme inexcusable s'il ne fe convertit pas 0 s'il ne perfevere pas 3 s'il ne fe "fauve pas. Dans la quatorzième Reflexion, l'Auteur dit 5 qu'il n'eft pas impoffible de concilier la grâce efficace par elle-même avec la liberté 8d l'indifférence de la volonté. La preuve de cela eft y que la volonté de Jefus-Chrift étoit indifférente, quoy qu'elle fût mue par la vertu efficace par elle-même du Verbe; que les Ecrivains facrez étoient libres, quoy que Pin-fpiration dont ils étoient remplis fût efficace par elle-même; que la grâce congrue ne donne nulle atteinte à la liberté 5 quoy que fou effet foit infaillible, &c. Le Père Daniel avoit remarqué que le terme de grâce efficace pa> elle-même étoit de l'invention de Calvin , qui s'en étoit le premier fervi, en établiflant fa grâce neceifitan-te. Notre Auteur dit fur cela que l'expreffion »îgn eft pas moins ortodoxe ; que le terme^e Cïmfubftfintiel adopté par les Pères deNicée3 avoit auflî été inventé par un fameux Here-fîarqu^ > fçavoir par Paul de Samofate ; & que fî S. Artguftin n'a pas écrit en autant de Lettres que la grâce eft efficace par elle-même il s'eft expliqué d'une manière encore pj" «nergique , ^n appellant la grâce ti 4hh fp t^Jl |