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Show DES S C À V A N S. io4ç jtftlchifeâech , & à celui qu'un Angloisataic fur la meilleure Religion, Oft be befl Religion. Il promet même d'ajouter à ce chapitre un Traité rare de M. Trideric Koerber fur Mel-chifedech, & cependant on ne le trouve pas dans ce Volume. En rccompçnfe M. Nicolaï a fait fur les autres chapitres des notes fore longues, Se remplies d'une vafle érudition. II paroît avoir une grande connoiflàncc des Ecrivains anciens & modernes, Chrétiens & Juifs* Mais il fe jette fouvent à quartier, & perd de vue fon principal objet, pour traiter des queftions incidentes. Cunoeus, cite-t-il Homère, le Commentateur examine auffi-tôtde quel Pays ctoit ce Poëte 3 entaflè tout ce que Ton fçait déjà, & après avoir long-temps di£ couru, ne décide rien. C'eft par cette me* thode que d'un petit Livre, il a fçu faire un gros Volume. Car il ne perd pas une occa-fion de débiter de la doftrine ; & quand il a-vuidé ics recueils 3 il nous indique encore cinq ou fîx Auteurs à confulter. Nous n'en dirons pas davantage fur un Ouvrage autfï connu des Sçavans , que l'eft celuy de Cu. nxus. Il nous fuffira d'avoir fait connoître le caradere des notes. Cunseus vivoit au commencement du xvii. fiecle , il a été Profef-feur à Leyde ? homme doâe, & efiimé des (Iodes. Au refte, M. Nicolaï fait ky part au Public des compîimens que fon Ouvrage lui a méritez. E: comme on lui parle en nicme |