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Show ïojo LE JOURNAL , confiance fînguliere. Le tableau étant donc , arrivé , il le vit avec un très-grand plaifir, t & alla lui-même le faire placer. JVlais alors en ayant examiné routes les bcautez, il fut frappé d'étonnemenr ; & la reflexion lui Fai-fant voir combien Raphaël éroit plus grand Peintre que lui > il tomba dans une fî profonde mélancolie , qu'il en mourut quelque temps après. Le Portement de Croix que le Comte Mal-vafîe attaque par les mêmes endroits qu'il a attaqué la fainte Cécile , eft défendu de la même manière ; c'eft à dire , par des louanges générales de Raphaël, & par le dénombrement de toutes les parties de ion Art où il a excellé, que perfonne ne lui difpute3 & dont il n*eft pa* queftion dam Fdfîna Pittriccy où la critique ne roule que fur la dureté des contours dans le deflèin , & fur la noirceur des couleurs dans les ombres. Vittoria tire auflî avantage de ce que le .Roy Catholique Philippe IV. pour avoir ce tableau , qui étoit entre les mains des Religieux Olivetans de P^lerme, leur avoir donné un fonds tres-confiderable. Il auroit pu toucher de même la deflinée de ce tableau, rapportée par Vafari > qui raconte que dans une tempête qui fit périr le Vaifleau qui Ie portoit à Palerme , la mer fembla le refpe-#er, & le conduifit dans le Port deGenne$5 comme par une efpece de miracle , tout le refie de-ce qui étoit fur le Vaifleau ayant été perdu< |