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Show pi LE JOURNAL on faifoit pafler dans les anciennes Edition* pour un petit manteau dont fe fervoient les Egyptiennes. Cela ne peut nullement convc« cir à cet endroit de la Lettre à Euftochium, «û S. Jérôme ne parle que des^ habits des Vierges de Rome,qui fous un vêtement mo-defte & conforme à leur profefïïon, étoient bien-aifes de paroîcre galante*. Notre Auteur remarque donc qu'il faut lire, Mafarte volu tans fuper humeros , ou plutôt Marphott9 au lieu de per humeros hyacinthina fan* for* te volitansy comme on lit dans les anciennes Editions. Il dit que ce terme Maforte vient du GKc/AoçÇvy qui lignifie vifage Se beauté t Se qu'il veut dire une coëfFe, II ajoute qu'en Gafcogne, on appelle encore une ccëfte, àfarfoutlle. La corredîon que notre Auteur a faite dans la Lettre 27. qui étoic autrefois la 54. eft d'autant plus confiderable 5 qu'elle confirme îa pratique de TEglife Catholique touchant i'obfervance du Carême. Dans hs anciennes Editions il y avoit : Nos unam Quadrageft* tnam jtcundhm traditionem Apojtolorutn , to* to anno^ f tempore nobis congrue > jejunamus. Nou? liions dans la nouvelle : Nos unatn Qua-dragefttnam fecundhm traditionem Apoftolo-rum^toto nobis orbe congruo ,jejunamus. Ce partage ainfî rétabli découvre clairement que du temps de S. Jérôme tout Je Monde Chré-tien jeûnoic pendant le Carême, |