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Show 9<o LE JOURNAL vient à regorger dans laTubftance fpongieufe ce ce vifcere > où elle s'épaiiïît & fe corrompt. Le vice des excremens de la première du geftion, ou leur trop long fejour dans les in* reftins 3 peut encore donner lieu à quelques mouvemens fiévreux, aufli-bisn qu'à diverfes autres indifpofitioas. Le fuc nourricier, qui fournit l'alimenta toutes les partie? foîides , eft une caufè tres-or-dinaire des Fièvres continues les plus rebelles, lors qu'il vient à dégénérer de fon état naturel. L'Auteur employé pour la diflribution de ce. fuc 3. une méchanique , qui pourra bien n'être pas du gcût de tout le monde. Il prétend que les fibres du ventricule & des inteftins s'imbibent de la portion la plus fubtile & la plus épurée du chyle , qui fe glifle le long de ces fibre?, comme l'huile d'une lampe monte le long des filets de fa raéche ;.& qui fedillri-?wë de cette manière dans.toutes les parties ipermatiques ? fans en excepter ni le cerveau , ni la moelle de l'épine. La-matière de l'infenfible tranfpiration^ retenue par le froid extérieur 3 ou par quelque caufe que ce puiffe être , devient aufll une oc-cafion tres-frequentede Fièvres, d'un cara&e-re pe.u différent de celles, qui font entretenues par le vice du fuc nourricier, dont on vient de parler. CesEiévres malignes & pefiilentielles ?.qui fans être accompagnées d'ardeur confîderable.j Jettent les malades ? des les premiers jouis | |