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Show DES S C A V A N 1" 5*7 jtion bâti fez,, qu'Us ont un caractère de malignité qui leur eft particulier, &que les payens ont plus d'honneur & plus de probité qu'eux. Tous ces grands faifeurs de compliment ajoute-t-elle 3 font encore menteurs de profeifion, & gens fans parole. Elle en veut fbrieufement aux faujfes prudes dans la fcptié-me Reflexion. « Si îes Prudes , dit-elle, cc ne font vercueufes que pour plaire au mon- <c de, elles ont grand tort d'être aufliorgueil- <c Icufes qu'elles le font ; parce que le mon- <c de n'eft pas d'humeur de leur tenir grand cc compte de leur vertu. Il eft aflez malin €c pour en attribuer la caufe au peu de beau- <c té, d'efpritr, ou d'agrément; enfin au peu cc de tentation, ou de tentateurs. cc Elle s'ob-jede qu'il y a eu parmi les Payens d'illuftres vercueufes que le monde a préconifées. A quoy elle répond en premier lieu, que ce n'eft plus la mode ny Tufage : & en fécond lieu , que la régularité de ces illuftres ver-tueufes, n'empechoit pas qu'elles ne fuflent bonnes & douces ; fort différentes en cela des prudes dont il eft qufcftion. Elle ajoute, que l'orgueil des faufles dévotes « entraîne avec ** lui chez elles la médifance la plus noire > <c «ne aigreur infupportable contre lepro- a chain3 & enfin toutes fortes de grands pe- cc chez. « Madame de Monfa ne fait gueres plus de grâce aux Coquettes. " Si la Co- cc quette n'eft pas débauchée,remarque-t*elle, cc c>sft par quelque confîderation humaine a !f Tt 3 |