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Show DES S C A V A N S. iOîl Dans la troificme Lettre, l'Auteur employé tien de la Rhétorique à combattre le fenti-jnènt de Malvafie , qui mec Louis Carache # le GuicL fore au defïus d'Annibal Carache, tant pour le mérite de la Peinture, que pour celui des bonnes moeurs. Il prétend, contre l'opinion de Malvafîe , qu'Annibal bien loin d'avoir gâté à Rome fa manière Bolognefe , l'y avoit au contraire fortifiée. Sur quoy il feroit à fouhaiter ^ue D. Vincenzo fe fût expliqué plus précifément. Car le mot de ma* njere étant un terme gênerai qui s'étend fur toutes les parties de la Peinture, il paroît que Malvafîe ne lui attribue de changement que dans la manière tendre & moëleufe qui éroit pratiquée à Bologne dans ce temps^là , & qui regarde plutôt Temploy & la force des couleurs, que la grande régularité du deflein. Voicy ce que M. de Piles, dont le (entiment peut nous (ervir de règle » en dit dans fon Abrégé de la Vie des Peintres, p. $06. Le pk ^«'Annibal Carache prit anx uulptures ai Anchns lu* fit changer f'a manière Bo+ logneje qui <enoit beaucoup de ctlle du Corrt* $ey poursuivre une méthode plu* Jçavante , plus recherchée & plus prononcée , mais f lus féche & moins naturelle, dans h dejjein £S* dam la couleur* Dans la Letrre IV. D, Vincenzo Vittoria pouriuk le Comte Malvafîe, qu'il accise d'ignorance & de calomnie. C'elt à rfi |