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Show ioio LE-JOURNAL qui ne la donne pas. Dans la neuvième flexion, de l'endroit du Concile de Trent^ où il eft dit ; Que Dieu ne commande rien d'impoflîblcj & qu'il nous avertit défaire ce que nous pouvons, & de demander ce que nous ne pouvons pas, il trouve mauvais qu'on conclue, que toutes les fois qu'il eft queftion d'accomplir ou de violer un commandement, Ja grâce qui nous donne le pouvoir de l'accomplir ne nous manque point. La plus no ble partie des Théologiens, dit-il, nie cette confequence; Eftius, Sylvius, Bellarmin,les Théologiens de Louvain & deDouay qui cen-furerent Leffius & Hamelius, n'ont point eu recours aux illuftrations & aux: bons mouve-mens ( en quoy conlîfte la grâce ) lors qu'ils ont expliqué le pouvoir que hs plus grands pécheurs ont d'accomplir la Loy de Dieu. Les pécheurs n'ont pas rnême toujours la grâce. de la prière. Non- feulement les Juftes, dit le PereSerry, mais les plus feelerats des hommes, les Endurcis, les Hérétiques, les Athées les Payens, font obligez d'obéir aux Com-mandemens de Dieu ; & néanmoins qui ofe* ra dire que toutes les fois qu'ils pèchent, & qu'il fe prefente un Commandement à accomplir > ils font excitez par de bonnes pen-fees tk de faintes affedions à prier Dieu ? Qy1 s'imaginera que Içs Payens qui ne connoiffent pas le vrayDieu, que les Athées qui en nienC opiniâtrement Pexiftence, ne laiffent pas de fmgpr fcuventàlapriere ? Il conclut enfuiw |