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Show 9o€ LE JOURNAL la faifon , car c'était au mois de Juillet, & %xn jour des plus chauds de l'année. Le prodige , dit P Auteur , étonna lec ennemis de noire Sainte, & ils jugèrent à propos de s'en retourner auffi promptement qu'ils étoient venus. Norre Auteur die que cette rivière qui m s* et oit glacée que pour erniêcher Vextcution d'un fi noir attentat <> revint dans [on état nain* tel des le lendemain matin , après que les Bourgeois eurent eu le temps de confiderer ce mi-racle, en bmïflant Dieu mille fois de la pro* teEiion qu'il donne aux. Saints* C'eft par cette refiexion que finit le troifîéme Livre. Cependant comme M. TAbbé Barrin a die plus haut, que les choies extraordinaires n'étoient pas de ion goût5 nous avons lien de croire que cel-le-cy n'en fera gueres fans doute : auffi ne raconte-t-il cette iperveille qu'après avoir dit que pour fuivre l'ordre de l'Hiftoire, il faut qu'il rapporte un miracle que fes Lefteursne font pas obligez de croire, parce que ce n'eft | pas Dieu qui Ta révèle a Ton Eglife; que ce- j pendant c'eft un miracle que les Hiftoriens . ont ccrit prefque dans le même temps, &Ic même lieu où il doit être arrivé. Nom remarquerons icy qu'il eft néanmoins étonnant que notre Auteur n'ait pas rapporté ce trait d'Hifloire , comme il fe'trouve dans Mezeray; car il n'efl pa< vray-femblable qu'il jae l'y ait pas lu. Voicy f endroit deMczeray. Qls Seigneurs Bretons s'étoient char: |