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Show d; es scavan s. t04? méthodique , où les matières fe (lavent, & dépendent en quelque manière l'une de l'autre; Cunaéus au contraire n'a point voulu faire de fon Livre un plan ex ad & régulier : Libet enim, dit-il 3 qua Jfionte fe offirunt e medh ampère,, £5* > «* aliud ex alto in mentem no* bisinctdit) itaquid^ue prrfequi. C'eft ce qu| fait que fon Livre eft comme un fupplcment de Sigonius, & des autres qui l'ont précédé, rempli de Remarques fur les chofes qui leur ctoient échappées, ou qui n'avoient pas été approfondies. Il eft divifé en trois parties, où l'on ne îaifle pas de remarquer une efpece de plan & d'ordre. La première partie regarde prefque uniquement le gouvernement politique. La féconde regarde le grand Prêtre* les Lévites, & les cérémonies de la Religion» Et dans la troLTéme , on traite dos points d'Hiftaire Ecclefîaftique , * & de difcipline. L'Auteur n'employé pas feulement les feconrs que lui fournir la fainte Ecriture 5 8c Pétude des Ecrivains Ecclefiaftiques^ il a recours aux Commentaires des Juifs , & fait voir une grande 'connoiflance des Rabbins, donfirn'eft pasPefclave, comme bien des Sçavans, mais k juge & le cenfeur. On doit fe plaindre de M. Nicolaï de ce que dans cette Edition , il a retranché PEpître dedicâtoire de Cunseus, df aux Etats de Hollande, & qui eft en genre une pièce considérable pour être écri- avec un grand fens. Cette fuppreflïon fait le Ledeur eit étonné de trouver à la tête y y 5 |