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Show DES SCAVANS. 9?i dans une foiblefle mortelle , doivent être attribuées à la dépravation de ce même fuc nourricier y renvoyé à toutes les parties blanches, par le cerveau & la moelle de l'épine , où il a reçu un nouveau degré de perfection. Cette liqueur n'eft autre chofe que la ftnovie , le fuc nerveux , ou Vhumide radical, iî célébrez dans certains Auteurs. Le fang contenu dans les veines & dan^les artères , vient-il à être agité d'un mouvement trop vit* \ il produit cette efnece de Fièvre , que l'on appelle Continue non putride. Ce même fang perd-il une partie de fon agitation naturelle , & s'embarafïe-t-il dans quelques vaifleaux capillaires ? nouvelle occafîon de Fié-vrc continue, qui finit avec TobUruction qui Ta fait naître. La Fièvre continue, appellée vulgairement putride, eft , félon notre Auteur 5 TeiFet du fejour que fait dans le fang la matière des urines dégénérée. La bile, à fon avis > eft tres-propre à caufer la fièvre tierce 3 lors que cette liqueur fermente irrégulièrement dans le foye & dans fa vefîcule. Enfin Altération de l'eau renfermée dans le péricarde , luy paroît une caufe très-capable d'entretenir certaines Fièvres lentes, d'un mouvement uniforme 5 accompagnées de langueur 3 de défaillances y «i'intermiiïions de pouls > & d'autres accidens, qui les rendent de très-difficile guerifon. On eft en peine de fçavoir 3 comment l'Auteur a. -$8fft convaincre de Tinfluence d'une caufe aui&. |