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Show 0 LE JOURNAL plus ouvertement , il ajoute qu'il parle de «. tiy qui s publié dtnsfes Ecrits que toute tAntiquité Grêquc £5* Romaine efi de l'invention des Moines de Vonzième Jïecle. C*eft au Père Germon à éclaircir -fi quelqu'un luy prête h main ; s'il fe croit affez fort pour tenir feul contre le Père Mabilîon & contre M. Foma-cini, & s'il a les mêmes idées qu'on attribue au Sçavant qu'on luy aflbcie. A en juger par les Diflertations qui ont paru 3 ce Père n'a nulle difpoiîtion à croire que les Moines de l'onzième (îecle ayent été capables de faire de (î belles chofes que celles que M. Fôntani-ni entend par l'Antiquité Gréque & Romaine ; & d'ailleurs il y a une G grande uniformité de fUle oc de méthode dans les deuxOa-vrages que le Père Germon a donnez au Public , qu'il eft aifé de voir qu'ils ne viennent que d'un feul Auteur. Le premier Livre de M. Fontanini eft partagé en onze chapitres qui renferment quantité de Remarques fur les Chartres en gênerai Le fécond Livre eft divife en douze chapitres , où PAuteur fe propofe de répondre au* Objedions particulières du Père Germon, par rapport à certains Diplômes que ce Père avoit attaquez. Dans le fécond chapitre du premier Livre> M. Fontanini aflure que dans- tous les temps on a eu grand foin des Chartres. On les con-fervoit dans les Archives des Eglifes & ^e5 Mqnafteres, dans des lieux bâtis exprés 5 voU* |