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Show LE JOURNAL quelques-uns rétendent même aux frais funéraires. Les alimens font dûs aux enfam légitimes & naturels, ou qui font feulement légitimes, comme les enfans adoptifs ; ou qui font feu* lement naturels comme les bâtards ; le Droit Canonique en accorde même aux adultérins, & qui plus eft , aux inceftueux. Ils ont droit de les demander , foit qu'ils foient pubères ou impubères, fous la puiflance du père5 ou émancipe*, quoy qu'ils foient mal morigénez, pourvu qu'ils n'ayent point encouru la peine de Texheredation ; quoy que diffipateurs, bannis , hérétiques, ou fortis du Monaftere dans lequel ils s*étoient engagez ; quoy que ma* riez, &c. Les pères & mères font difpenfez de fournir les alimens a leurs enfans, s'ils font eux-mêmes dans l'indigence , ou lors que les en-fans font en état de fubfîfter de leur art ou métier , quand par leur ingratitude ils ont mérité Texheredation , ou que de leur propre volonté ils ont fait des Vœux de Religion. Dans les autres difputes % il eft traité du ferment de fidélité que prêtent devant le Ma-giftrat ceux qui veulent jouir des Droits de Cité; de l'impunité de Tentreprife dans les délits; de la claufe refolutoire reprouvée par le Droit dans les ventes; de la rétention du gage pour une autre dette; G la bonne foy ifc requife dans la préfcription des &* |