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Show ,00 LE JOURNAL ¦applaudiflemens, vous ne trouverez plus qu'un trifte extérieur qui vous reprochera la mifcre publique & la defolation de votre Etat ? Ceux qui vous confeillent cette levée d'argent, font quelques flateurs qui efperent que vous les enrichirez aux dépens du pauvre peuple , ou -quelques Barons intereflez qui croyent que votre exemple autorifera leur conduite tyran-nique à l'égard de leurs vaflàux .... Ne pen-fez qu'à faire la félicité publique par la douceur du gouvernement. Voilà , félon notre Auteur, le difcours que Françoife d'Amboife tint.au Duc fon mari : ce difcours eut tout îe fuccés que la Duchefle en pouvoit attendre ; le Duc ne mit point de nouveaux tributs fur fon peuple, & comme il n'eut point f ff bfl d ( pp, j affaires embarraflantes pendant gy les dépenfes ne furent point exceflives. Son revenu 3 joint aux don? volontaires des Etats, fut plus que fuffifant pour fournir à tout. Après <e récit, M. l'Abbé Barrin vient à la Cano-aiifation de faint Vincent Ferrier, qui fut faite à la follicitation de notre Duchefle 5 qui engagea le Duc fon mari à en écrire au Pape. Quoy qu'il en coûte beaucoup pour une Canonifation, notre Auteur dit que les peu-rples apportèrent de toutes parts plus d'argent *qu'il n'en fallut pour les fraix de celle-cy-Le Légat envoyé pour cette affaire, fut le Cardinal de Coitivy, qui, à ce que dit notre Auteur , fe rendit en Bretagne avec uft éi conforme à fa dignité & à. fa lega: |